LES ALBANAIS
L'Albanie est appelée ainsi en hommage à Albanus Ier, qui réunifia le pays au XIIe siècle, en même temps qu'il pacifia les provinces du Centre. Souverain juste et bon, il mit fin aux guerres de religion en pratiquant l'extermination systématique des croyants, qui fit environ deux millions de morts, en comptant les gaullistes et les Krishna.
Au centre de la place de la « Glorieuse Marche Victorieuse du Peuple de la Masse Prolétarienne » (ancienne place « La Bite » au temps de l'ancien régime dont les moeurs dissolues en dehors des liens sacrés du mariage activèrent la chute de l'empire), se dresse la statue en faux marbre du Réunificateur, récemment rebaptisée « statue d'Albanus Artificiel » après la récente visite du pape à Tirana, la capitale.
Les Albanais restent inconsolables depuis la mort de Staline en 1953. Moi-même, j'avoue que je refoule mal un sanglot furtif en évoquant cette grande figure dont la disparition m'a laissé sans ressort; de même que celle d'Adolf Hitler qui me toucha d'encore plus près, dans la mesure où j'ai, dans ma propre famille, un cousin peintre syphilitique très occidental.
Quand les Chinois cessèrent de célébrer le culte de Staline pour pouvoir jouer au ping-pong avec les Ricains, les Albanais se replièrent définitivement sur eux-mêmes dans leur couille (1).
Aujourd'hui, ils ne savent même pas que la Deuxième Guerre mondiale est finie et que la Troisième commencera dans les prochaines semaines si tout va bien et si le temps le permet.
1. C'est une coquille.